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BAYMAX

Alors reprenons les personnages des nouveaux Héros: il y a bien entendu en premier lieu Baymax! et oui, si Hiro est le leader du groupe, il n’empêche que ce groupe ne peut se former que grâce à la présence de Baymax. (et puis c’est mon chouchou donc je le met en premier, voilà)

Petits fun facts

Sans l’armure que Hiro lui a fabriquée, Baymax mesure 1,83 mètre et pèse… 34 kilos seulement ! Comme l’explique Zach Parrish, le responsable de l’animation : « Il est uniquement composé d’air ! » Mais avec son super costume, il mesure plus de 2,13 mètres et peut soulever plus de 450 kilos.

L’équipe a choisi d’ajouter le karaté à la liste des talents de Baymax, mais les animateurs ont dû ajuster certains mouvements à la carrure et au volume imposants du personnage. Quelques-uns d’entre eux se sont rendus dans un studio d’arts martiaux afin de mieux appréhender la discipline. Ils ont demandé à des spécialistes de réaliser certains mouvements à genoux pour se rapprocher au maximum des proportions de Baymax.

Le responsable de l’animation Zach Parrish déclare : « Baymax cligne des yeux comme n’importe quel personnage, mais nous avons joué sur la vitesse de ses battements de paupières. Le laps de temps qu’il lui faut avant de cligner des yeux est très révélateur : plus il met de temps à traiter l’information, plus il met longtemps à cligner des yeux ! Il révèle également sa confusion en clignant deux fois, comme cela se produit à plusieurs reprises dans le film. Nous aurions aussi pu utiliser ce « truc » pour un personnage humain. »

La phrase de Baymax: « Sur une échelle de 1 à 10, à combien estimes-tu ta douleur ? »

Baymax soigne et prend soin des autres. C’est sa fonction. L’appellation officielle de cet imposant robot en partie gonflable est « Compagnon de santé personnel ». En réalisant un simple scan, il est capable d’effectuer un diagnostic complet d’un humain, et en fonction du seuil de douleur du patient, il peut soulager pratiquement toutes les souffrances et soigner quasiment toutes les maladies. Conçu et construit par Tadashi Hamada, Baymax pourrait bien révolutionner l’industrie de la santé…

La création du personnage:

Si c’est la visite de Don Hall à l’université Carnegie-Mellon qui a donné l’idée à l’équipe de créer un robot gonflable en vinyle, ce sont les publicités japonaises qui ont inspiré la forme du personnage. Shiyoon Kim déclare : « Pour vous vendre un cuiseur à riz, par exemple, les Japonais insistent davantage sur l’esthétique du produit que sur ses qualités techniques. Nous voulions que ce soit la même chose pour Baymax, car cela le rend en apparence moins menaçant. » Mais le fait que Baymax soit en vinyle a constitué un défi de taille pour l’équipe d’animation en termes d’éclairage. Adolph Lusinsky, le directeur de la photographie en charge de l’éclairage du film, commente : « Nous avons réalisé de nombreux tests en studio en utilisant des ballons de plage en vinyle, puis nous avons réitéré le test avec Hyperion. La lumière à l’image se reflétait exactement comme lors de notre test en conditions réelles. »

Pour créer les mouvements de Baymax, les animateurs ont utilisé de nombreuses références. Zach Parrish, le responsable de l’animation, raconte : « Nous nous sommes inspirés de vrais robots, de robots de cinéma mais aussi de bébés et de koalas. Nous nous sommes finalement arrêtés sur les bébés pingouins parce qu’ils ont des proportions physiques similaires – un grand torse et de petites jambes – et qu’ils n’utilisent pas leurs ailes lorsqu’ils marchent. Les robots aussi bougent uniquement les parties de leur corps dont ils ont besoin pour accomplir un mouvement. Les pingouins ont en outre une étrange manière de bouger la tête avec le cou rentré, ce qui leur donne beaucoup de personnalité. »

Baymax n’ayant pas de bouche, les animateurs ont dû faire preuve de créativité. Le chef animateur 2D Mark Henn commente : « Nous avons épuré le personnage au maximum. Les animateurs ont souvent tendance à vouloir trop en faire, alors que pour Baymax moins on en fait, mieux c’est. Ça a été un vrai défi d’arriver à saisir rapidement une expression, une posture facile à déchiffrer. Et lorsqu’il parle, tout est question de timing, qu’il s’agisse d’incliner la tête ou de cligner des yeux. » Zach Parrish ajoute : « Nous lui avons donné une posture bien droite pour exprimer la fierté, et lorsqu’il penche la tête ou qu’il cligne deux fois des yeux, cela montre qu’il est désorienté. Ce qui est intéressant lorsqu’on crée un personnage aussi minimaliste, c’est que cela permet au public de projeter ce qu’il ressent sur lui, ce qui lui donne un rôle actif dans le film. »

L’apparence de Baymax a façonné sa personnalité. Don Hall commente : « Baymax voit les choses sous un seul angle : il veut aider les gens. Il considère Hiro comme son patient. Au début, Baymax pense que Hiro est en pleine crise de puberté, et il veut l’aider sur ce plan. Mais il va comprendre que le garçon souffre en fait de la perte de son frère, et sa mission va devenir alors de soigner son coeur brisé. » Don Hall a non seulement été séduit par l’idée de ce robot rassurant, mais aussi par son potentiel d’évolution. Il explique : « Hiro passe une bonne partie du film à essayer de transformer ce robot infirmier compatissant en un guerrier impitoyable, mais cela a de dangereuses conséquences. »

Pour Hiro, ce robot-soignant va se révéler bien davantage que ce à quoi le destinait sa fonction première : il devient un héros, et sans doute le meilleur ami du garçon. Après une habile reprogrammation, Hiro va équiper Baymax d’un poing-fusée, d’une force colossale et de propulseurs qui vont lui permettre de voler. Baymax va devenir un des Nouveaux Héros.

Voix française : Kyan Khojandi

Kyan Khojandi, humoriste, acteur, scénariste et réalisateur français, révélé avec le succès fulgurant de la série télévisée « bref » dans « Le Grand Journal » sur Canal+, prête sa voix à Baymax, le robot plein de sollicitude, inséparable compagnon de Hiro. Une voix pleine de caractère et d’humour pour un personnage choc, aussi amusant qu’attachant !

Dès l’âge de six ans Kyan Khojandi entre au conservatoire musical de Reims où il apprend le violon alto pendant 12 ans. Après un bac ES, il entame des études de droit. Il arrête en maîtrise pour intégrer le Cours Simon à Paris en septembre 2004. Pendant trois ans, il suit une formation de comédien sous la tutelle de Chantal Brière. Il écrit ses premiers textes en 2006, puis enchaîne les scènes ouvertes, les premières parties d’artistes et se fera vite remarquer par la télévision.

Sur scène, Kyan joue de mars 2008 à février 2010, son spectacle intitulé « La Bande-annonce de ma vie » mis en scène par Christine Giua. Il jouera d’ailleurs plusieurs de ses sketchs dans l’émission « Pliés en 4 » sur France 4 et passera régulièrement sur Rires & Chansons. A la rentrée 2009 Kyan tient une chronique cinéma sur France 4 : « Le Festival de Kyan ». Sous forme de sketches originaux de deux minutes, dans un décor de chambre d’ado aux murs couverts de posters, Kyan décortique avec insolence et humour un film par semaine. Puis il enchaîne les scènes Parisiennes (Le Bordel Club) comme New Yorkaises (Le Comic Strip, Le Comix Comedy Club, Le Stand up New York) pour rôder son spectacle solo.

Il jouera, tous les mercredi au Théâtre de Dix-Heures accompagné de son co-auteur Navo. Depuis le 29 août 2011, il est auteur, réalisateur et personnage central de sa propre série « bref. », diffusée deux fois par semaine à 20h30 dans l’émission Le Grand Journal de Canal+.

A l’occasion du 65ème Festival de Cannes, il se verra confier avec Navo la co-écriture du discours d’ouverture et de clôture de Bérénice Bejo. Il fait une apparition en 2013, dans le film CASSE-TÊTE CHINOIS de Cédric Klapisch. On le retouvera en 2014 dans le premier film de Julien Neel LOU! aux côtés de Ludivine Sagnier.

Il vient actuellement de finir de tourner les films NOS FUTURS de Rémy Bezançon et NOUS TROIS OU RIEN de Kheiron. Kyan Khojandi insiste sur l’importance de sa famille et de ses proches dans sa vie. Exactement comme pour Baymax !

images (c) Disney