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A la poursuite de Demain

Encore une fois Disney se lance dans le film de science fiction, et, encore une fois pour ce genre de film, il me semble que le retour sera un succès d’estime et que le box office sera confidentiel.

Alors ce film est-il nul ? Non pas du tout, il est même rempli de nombreux clin d’œil à l’univers de la science fiction des années 80. Mais à trop vouloir le raccrocher à l’univers Disney et aux visionnaires du début du 20ème siècle, je trouve que certains passages sont trop gros et peu crédibles.

Et je le regrette car c’était ce que j’attendais le plus : le passage dans It’s a small world est parfaitement inimaginable. Que le film cherche des rêveurs soit, mais il faut que ce soit crédible. De fait, on a l’impression qu’il fallait absolument inclure cette attraction dans le film et qu’il a fallut trouver n’importe quoi pour qu’elle y soit impérativement. Elle n’a aucune raison d’être dans la scène et cela est dommage car ça gâche un peu la story line.

Quant au passage de la tour Eiffel c’est parfaitement inconcevable, sauf vu depuis le sol américain.

Le positif

Bon maintenant que j’ai dis tout le négatif du film, je passe à la plus grande partie : le positif, car même si les deux points évoqués plus haut m’ont déçu, le reste du film est vraiment interessant. Alors je parle peut-être pour les geek vieillissant peut-être aussi ! Les jeunes comprendront mal ou ne s’intéresseront pas à l’histoire et aux vieilleries.

Quant à moi j’ai adoré le passage de la world fair : un superbe travail de costume, de couleur, de décors, et, par dessus tout la musique qui accueille le jeune à la descente du bus et qui met dans l’ambiance. Mais la World Fair ce n’était pas que Disney malheureusement.

J’ai aussi beaucoup aimé la ville du futur, ainsi que l’explication de l’histoire du pin’s. En effet en voyant les bandes annonces je trouvais ça absolument étrange. Mais en une phrase on nous explique que non et c’est crédible (enfin là encore quand on ne creuse pas trop).

En dehors de cette partie 1964, une autre m’a énormément plu, mais là encore c’est vraiment une scène de vieux geek : il s’agit de la boutique des années 80.

On y trouve un fouillis d’objets des années 80, je me suis retrouvé transporté à l’époque de E.T. , des Goonies, de retour vers le futur, de Star Wars, de Tron et… du Trou Noir avec les magazines mettant en vedette V.I.N.CENT le petit robot courageux. Et on ne parle même pas des statues grandeur nature ou du Han Solo dans sa carbonite. Ce magasin est vraiment une mine, c’est vraiment un délice de le voir. Mais là encore ça ne s’adresse qu’à une frange de la population.

Le casting

Voilà pour les décors et passons maintenant aux acteurs. J’ai vu le film en VOST et j’avoue que les bandes annonce en français font perdre quelques subtilités dans le jeu des acteurs. Le film est moins pêchu disons en français. Mais en VO une actrice crève l’écran. C’est RAFFEY CASSIDY qui joue la jeune Athéna, et qui est vraiment mais vraiment exceptionnelle dans ce film. Franchement elle éclaire le film, elle donne de l’optimisme et de la joie, elle joue vraiment extrêmement bien, c’est vraiment une future star et je lui souhaite une très longue carrière surtout si elle reste aussi splendide dans le rendu de ses rôles et aussi enthousiasmante et charmante. Pour moi, elle a éclipsé la totalité des autres acteurs par sa seule présence, sans vouloir tirer la couverture à elle.

Enfin n’oublions pas de préciser que le film joue aussi la carte de la blague en utilisant le coté bougon de Frank Walter joué par GEORGE CLOONEY opposé au coté enthousiaste de Casey Newton jouée par BRITT ROBERTSON

En résumé on y va ou pas ?

Et bien disons que c’est un film à niche je dirais, pas un grand blockbuster. Il faut aimer la science fiction, il faut aimer l’histoire de la science fiction et il faut s’enthousiasmer sur les possibles à venir et croire au futur pour croire aux artifices du film. De plus il faut aussi connaître l’univers Disney Américain des années 60 pour profiter des scènes qui nous sont données à voir au début du film. Autant Les nouveaux Héros a été un film grand public mal connu, autant A la poursuite de demain s’adresse à un public restreint, même si l’américain moyen, lui comprendra les allusions. Mais si vous êtes dans la catégorie cible, vous passerez un moment plus qu’agréable et vous ferez partie de ceux qui trouveront ce film culte.